Chronique concert : Piers Faccini @ Aéronef, Lille

Piers Faccini @ Aéronef, Lille

Vous vous souvenez ce gars qui arrive le dernier jour des vacances, qui se mets à discuter avec tout le monde, qui joue de la guitare trop bien sur la sable et qui sous vos yeux, vous pique LA fille tant convoitée ces deux dernières semaines ?? Et bien Piers Faccini pourrait être ce gars : élégant, charmant, la voix sublime, le toucher de guitare impecc et bien sûr cool, avec toujours une petite blague sympa de côté. Il a volé la vedette à quiconque aurait voulu faire son intéressant durant ce week-end ensoleillé.

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Dur d’y croire cependant lorsqu’il débarque sur scène avec ses clochettes et sa petite veste, enfin du moins jusqu’à ce qu’il entonne ce premier morceau a cappella, sans micro, devant un public qui aussitôt fait silence. Là, oui, d’accord c’est certainement un mec qui assure mais bon attendons de voir, je me méfie toujours de ces groupes qui essayent de vous en mettre plein la vue dés la première seconde. Suivent quelques morceaux tranquilles, il plante le décor et suspend l’auditoire à ses lèvres, par de doux silences, des notes claires et des combinaisons instrumentales parfois surprenantes : car le violoncelliste joue avec ses mains tandis que Piers à la guitare s’amuse avec l’archer; sans parler du batteur et sa bouteille en verre rythmique. L’harmonica fait aussi son apparition mais Piers assure, en continuant a posé sa voix pile quand il faut. On dirait même qu’il devient meilleur ou alors, ça y est, il m’a eu, je commence à vraiment bien apprécier. Le public lui c’est sûr est conquis : le « Storm is gonna come » repris a cappella par des gens debout malgré les gradins est un bon indicateur pour moi qui suit toujours assis. Non, franchement, c’est pas juste, il vient là mal rasé, il fait des blagues sur un tambourin italien « tambouro » (quelqu’un vous a déjà fait des blagues sur un tambourin italien ??) mais avec lui, ça passe ! Oui, il peut se le permettre car avec une guitare et un micro, il est BALEZE : une voix parfaite, jamais à côté, pas une note de travers… A la fin, je me lève moi aussi pour l’applaudir, car voilà les faits sont là, il est put$%# de bon ! Et en plus, il vient signer des autographes à la fin.. En rentrant, je me dis, quand même, c’est pas possible, il doit y avoir une faille à ce mec ! Même pas : j’apprends que c’est lui-même qui a peint les décors de la scène et sa pochette, qu’il compose et écrit… Vraiment un bon gars quoi, ce Faccini. Faccini ? Bah voilà, j’comprends mieux maintenant : un italien !!

Mickael Berteloot Up