Category: Asie


Après Ventiane, et après moultes réflexions, notre choix est fait : nous irons a Phonsavanh, dans la plaine des jarres!!!! Pourquoi? Parce que apparemment, cette ville est sans intérêt, il n’y a rien a y faire mais il y a une plaine et des jarres (ainsi nommée, « plaine des jarres », ndlr). Whaouh!!!!!ca va le faire, la bas!!!! Hate d’y être!!!

VIP Bus !

Impatients, on prend un bus de nuit VIP (bah oui, on va quand même vers un endroit incroyable),  ce que l’on aurait jamais du faire : 10h dans un vieux tacot avec le gros autocollant VIP sur le pare brise fendu…Non, non, ils ne se sont pas foutus de nous….pourquoi penser ca? Bon, on vous passe les détails du trajet : ca bougeait dans tous les sens, tout le monde vomissait et bien sur on n’a pas dormi 😉 La première impression sur la ville : qu’est-ce qu’on est venu faire ici?????? Bon, après tout, on est la, on va quand même rester!!! Et on a bien fait : nous avons enfourche une fois de plus une moto et tels Brendon et Brenda, nous avons parcouru durant deux jours la campagne alentours.

Rizieres bien seches a cette epoque

On n’aurait pas cru, mais c’était vraiment superbe : routes sinueuses, paysages montagneux, villages Hmong et Thais, des vaches, des cochons, des poules et des poussins, du stiky rice, des grottes et, moins cool, les traces d’une guerre passée…

Jarres dans la plaine des.. jarres

Vous vous demandez certainement, impatients : cette Plaine des Jarres, c’est quoi??? Bah….c’est une plaine ou il y a des jarres…vraiment!!! C’est LA destination touristique du coin (avec les vestiges de la guerre!!). En effet, il y a tout un mystère qui entoure ces jarres qui sont éparpillées sur un large périmètre et sur trois sites : les scientifiques  pensent que c’étaient des urnes funéraires dans lesquelles on mettait le défunt avec ses richesses (plus la jarre est grosse, plus la personne est riche). Tout le mystère réside dans le fait que ces jarres sont en gré, pierre que l’on ne trouve pas dans la région…. Pour résumer, c’est l’Ile de Pâques locale….!! Ajoutons pour la petite histoire que les laotiens pensent eux, que ces jarres ont été moulées a partir d’un mélange de pierre écrasée, de canne a sucre et de peau de buffle…

Minivan charge a bloc mais chauffeur prudent (suffisamment rare pour etre signale !)

Ombrelles

Après, une fois de plus, un voyage long et périlleux mais sur une route magnifique, nous voici arrives a Luang Prabang. Ville étouffante de touristes, de bars lounges trop la classe, de boutiques souvenirs et d’étals de nuits avec des milliers d’objets que tu trouves a la foire foufouille les jours de grands arrivages…Un bon point : des fruits shake delicieux !!! On en a bu des littres!!!

Vieille Citroen !

C’est exagéré  : c’est une ville quand même charmante aux airs de petits villages de la cote d’Azur. De jolis temples (avec droit d’entrée obligatoire), de jolis moines, de jolis couchers de soleil, de jolies vieilles automobiles, une ambiance détendue…C’est l’endroit idéal pour un week-end  romantique! Sympas petits villages en traversant la Nam Ou, bien calmes…

Une bonne surprise : on a retrouve un matin, par hasard, Laurent du Ratanakiri en compagnie de sa folle équipe ! Rendez vous le soir sur le marche de nuit pour trinquer autour de la Lao Beer et se raconter nos récits de voyage. Une bonne soirée!!!!!

Charles et Guilhem

Marie, Adeline et Guilhem dans le pick-up

Nous avons passe 3 jours a Don Det, sur le Mekong, en compagnie de Marie, Charles et Guilhem qui vont bien, on rassure tout le monde (c’est pour faire comme si le blog était a jour). Au programme : découverte de la nouvelle monnaie, de la nouvelle bière, récits de voyage, balade a vélos sur l’ile voisine et incident technique (le mec qui devait nous ramener a Don Det s’est barres sans nous; heureusement, une laotienne fort « aimable » nous propose son aide moyennant un bon paquet de kips en échange….). Nos comparses s’en iront ensuite vers de folles aventures au Cambodge alors que de notre cote, nous prenons la route vers Pakse et le plateau des Bolovens…

Notre arrivée a Pakse fut difficile : grosse ville sans âme, galère pour trouver un logement bon marche et impression que tout le monde fait la gueule….on avait vraiment le blues du Cambodge!! On tombera alors sur le patron sympa de notre Guest qui nous donnera plusieurs anecdotes sur le comportement odieux de certains touristes a l’égard des locaux ce qui pouvait expliquer cette atmosphère désagréable….

Chute de Katamok

Pour quitter cette ambiance yadesblancspartout, nous avons loue une moto pour jouer les motards fous sur le plateau des Bolovens avec cascades en veux tu en voila, plantations de café et de thé, villages typiques et rencontres avec les Laotiens.

Enorme Noodle soup de la mama

Un petit clin d’œil a Mama Pap’s, notre « aubergiste » de Tad Lo qui nous a bien fait rire et nous a concocte des plats gargantuesques pour (presque) pas un rond. Découverte du Stiky Rice (riz collant qui se mange avec les mains, en boulettes, comme le couscous) et qui deviendra notre pain quotidien durant un mois…Au milieu de ce joli cadre, il y avait, entre autres, une piste interminable et au bout, l’accident au milieu de camions qui nous envoyaient de kg de poussière a la figure et personne pour nous venir en aide! C’était sans compter sur Miky Gyver qui nous répara la moto en un tour de main avec une pince a épiler et les petits ciseaux de la trousse de secours. Si ca, c’est pas la classe!!!! Nous fumes alors contents d’arriver au village de Ban Nang Luang pour passer la nuit chez une famille bien sympathique avec dégustation de leur propre café et karaoke show chez les voisins d’en face!!!!!

King of Bus

Couchette et fried rice

Pour rejoindre Vientiane, on a pris un des fameux sleeping-bus de la compagnie « King of Bus » (pas une blague). Neons verts fluos, dessins aux couleurs criardes sur tout le bus : on était comme des gosses devant un sapin de noël ! Confortables banquettes et repas fournis, ca faisait bien longtemps qu’on n’avait pas été aussi bien lotis !! Arrives a 6h du mat’ a la capitale, grosse galère pour trouver des chambres libres et bon marche; on a fini par trouver un bunker agréable qui au moins fournissait le petit-dej.

Nous resterons plusieurs jours dans cette ville si agréable : ni buildings ni centres commerciaux démesurés,  Ventiane n’a pas les allures d’une capitale ; c’est une ville charmante avec ses ruelles et ses restaurants qui rappellent de petits quartiers parisiens, ses nombreux  temples et ses petits commerces,  ses nombreux marches, ses fleurs et ses arbres a chaque coin de rue. Nous y avons retrouve Florence, dans une boutique de cartes postales (achetées, jamais envoyées…!!), ravie elle aussi par la ville et partant pour Luang Prabang, une autre ville laotienne de charme nous a-t-on dit…

Ça y est, après une période mouvementée (oui, oui, nous sommes très occupes !!!), nous reprenons ce blog en main avant de devenir dans vos mémoires un vieux souvenir….

Après un mois inoubliable au Cambodge, c’était dur de quitter ce pays mais nous étions curieux de découvrir le Laos et de revoir Marie, Charles et Guilhem qui nous attendaient dans les 4000 iles.

Un passage de frontière mémorable (qui pour l’instant reste le pire) avec un bus a la frontière qui s’est barre nous laissant dans les mains d’un mafieux voulant nous entuber et surtout nous prendre de l’argent au passage (avec le sourire, quand même!!) ; une attente interminable en zone Laotienne (avec Florence qui fait son tour du monde et un américain) pour un moyen de transport (une moto pour 4…) qui n’est jamais arrivée. Le mafieux pouvait nous aider mais moyennant argent….Au bout de plusieurs heures, las que l’on se foute de nous, Mike a pris les choses en main et a bien fait comprendre au zigotosmafieuxdeservice sa bonne façon de penser : nous voila embarques dans une « carrette a viaux » locale et direction Don Det!!!!

Le Ratanakiri, ca se gagne : depuis Kratie, nous avons pris un bus plutôt…  sportif ! Pas de sièges libres , tabourets au milieu de l’allée ; 90km/h sur des pistes en terre rouge défoncées; 4 stops dont 1 seul pour le pipi, le reste pour les pannes ; un chauffeur mort de rire en permanence, lunettes de soleil de starlette sur le pif, clope au bec et téléphone a la main; un mec ivre mort sur sa mobylette qui a failli être mort tout court sous les roues du bus… Accroches a notre tabouret, nous nous sommes persuades que ce voyage ne pouvez pas etre le dernier et nous sommes finalement arrives a bon port, tard, fatigues mais en seul morceau !

Après cette folle épopée, nous récupérons dans la soute nos sacs couverts de 3cm de poussière rouge, poussière qui nous collera a la peau durant tout notre séjour ici. Arrives dans une guest prétendue intéressante après une dernière marche éreintante,  la patron nous annonce avec le sourire qu’elle est « Full, sorry sir ». Voyant nos mines déconfites, il nous propose tout de même de dormir dans une pièce au rebut dans sa maison. Autel bouddhique tout illumine, sacs stockes des autres voyageurs, bananiers décoratifs en plastoque style sapin de noël, la gamine qui vit sa vie des 5h du mat et les proprios qui passent par la pour aller dans leur chambre… voila le décor de notre Suite Deluxe.

Le lendemain, chouette rencontre avec Laurent, Celine, Xavier, Julie, Pierre & Chloe avec qui nous avons passe la journée a boire des Angkor beer et a refaire le monde depuis la terrasse de la guesthouse.

A la Deule !

Ce n’est que les jours suivants que nous mettons vraiment le nez dehors, avec nos comparses, pour des journées en moto sur les pistes rouges du coin, a la rencontre des ethnies Kreung et Jarai. Rencontre magique au village kreung de Pha Name (lire « Paname », ca ne s’invente pas !) ou nous trinquâmes a la Klang beer (une caisse liquidée) avec des locaux très chaleureux et plein de sourires. On aura du mal a décoller, l’envie de rester était forte mais la nuit tombant, nous avons repris les pistes la larme a l’œil…

Le besoin de remonter vers le Nord (on ne se refait pas…) se fait sentir après notre séjour prolongé à proximité d’Angkor. On fait l’impasse sur sur Kompong Cham, ayant déjà eu précédemment notre dose de vie « Tonle-Sapesque ».

On trace donc en direct jusque Kratie, qui, vue de Siem Reap, nous paraissait la ville la plus adaptée pour une petite retraite a l’écart de l’agitation touristique. Elle remplit parfaitement son office car, passe le charme de la première impression, il n’y avait pas grand chose à y faire… D’abord, le premier jour, on a loué des vélos pour aller voir les dauphins d’eau douce du Mekong. Arrives a quelques dizaines de mètres de l’embarcadère après un trajet pas très intéressant sur des vélos moyens, on se fait alpaguer dés l’entrée par des sortes de policiers-guichetiers qui exigent que l’on paye notre billet de bateau pour aller voir les dauphins AVANT d’accéder aux berges. Ça nous parait étrange et de toute façon, on aimerait bien voir avant comment ca se passe pour les bateaux et tout ca. Mais impossible d’approcher, on se fait barrer le passage : pendant qu’Adeline se prend la tête avec un espèce de facho cambodgien, je suis bloque de mon cote par un deuxième « garde » en tentant de lui expliquer qu’on veut juste voir les berges ! Impossible d’y aller : même pour s’assoir sur les bancs en face du fleuve, il faudrait qu’on paye… Pour nous, ce sera demi-tour ; un tel accueil ne mérite pas qu’on s’attarde ici. On prolonge la ballade a vélo un peu plus loin, pour choper un poste d’observation gratuit mais c’est évidemment moins intéressant… Retour a l’auberge, déçu par cet après-midi…

Le lendemain, on part faire un tour sur l’ile de Kratie juste en face de notre guesthouse, de l’autre cote du Mekong et la, on s’y retrouve ! On loue des vélos sur place pour se balader sur les chemins de terre de l’ile ce qui nous permet d’observer les villageois dans leurs taches quotidiennes; la vie semble bien tranquille et paisible sur cette ile, tout est calme et semble se passer a deux a l’heure. Une agréable sérénité se dégage de l’endroit… Un arrêt pour un rafraichissement dans une gargote locale nous confirmera cette première impression tant nous y serons bien accueillis, a grand renfort de sourires. Nous n’y resterons malheureusement  pas pour un homestay mais si c’était a refaire, nous y resterions a coup sur !

Ah les images d’Angkor, on les a toujours eues dans un coin de la tête. Et cette fois ca y est on y est… Mais on était pas les seuls loooooooin de la, c’était une véritable cohue sur les sites principaux. Oui, c’est très beau mais pour bien prendre sa claque, il a fallu se lever très tôt et aller loin pour éviter les cars d’asiatiques ! Heureusement, nous étions aide par notre chauffeur de tuk-tuk très sympa, Mr. Thy (aka John pour les occidentaux) qui nous a fait nous lever encore plus tôt qu’on le voulait pour aller sur les sites tranquillement. Vous allez voir ici beaucoup de vielles pierres mais c’est très beau ;).

Concernant les mises a jour du blog, c’est irrégulier et long, désolé ! L’upload des photos est treeeess lent depuis les wifi locaux et cela ca nous prend souvent plusieurs fois pour mettre une galerie en ligne.

Jour 1 :

Jour 2 :

Jour 3 :

10h de bateau aujourd’hui avec la descente du Tonle Sap jusqu’au lac du même nom pour finir a Siem Reap. La durée de la traversée s’explique par le fait qu’en saison sèche, la bateau circule a allure très modérée, dans des eaux peu profondes. Une traversée du lever au coucher du soleil qui nous aura apporte une bonne tranche de la vie cambodgienne le long des rivières. A signaler pendant la traversée : un embourbement au milieu de nulle part vite maitrise, une dérive cassée et réparée a même l’eau dans un village lacustre, un pissons libre depuis l’arrière du bateau dans la rivière et une panne finale et complète du moteur ce qui a amène a finir la dernière partie du voyage remorque par un autre bateau. Un très bonne journée 😉

C’est marrant comme nom de ville, enfin quand on essaye de la prononcer avec l’accent d’un vieux papy chinois parlant français. Tres court passage dans cette ville, juste le temps d’une ballade a vélo dans la campagne, l’occasion de découvrir comment sont faites les feuilles de riz servant pour les rouleaux de printemps, et le moins que l’on puisse dire c’est que c’est bien artisanal. Un liquide légèrement pâteux est obtenu d’une sorte de moulin par écrasement de riz avec de l’eau et ensuite chaque feuille (une a une !) est cuite a la vapeur  quelques secondes. Elles sont mises a sécher ensuite sur des panneaux en bois, le long de la route..

A notre arrivée dans cette ville, on a eu quelques doutes compte tenu de ses abords un peu dénués d’intérêts. Mais une bonne ballade a vélo est venue arranger ca. Villages lacustres, maisons sur pilotis, gamins partout, on voulait du typique, on a été servi. Beaucoup de charme au final dans cette ville grouillante des qu’on s’approche du fleuve. Par contre, la tenancière de notre guesthouse était une vraie rapace, elle a même tente de nous faire payer deux fois la chambre !