Archive for juillet, 2012


Des photos d’eul’ baraque quoâ !

Le jardin de devant avec au fond la terrasse

Le coin pépére tranquillou avec les deux banquettes et une table-basse-qu’elle-est-même-trop-belle. C’est le coin où quel que soit le jour, on s’y vautre à un moment donné.

La table de jardin : on ne mange jamais à l’intérieur (on a pas de table à l’intérieur).

Et puis le troisième coin tranquille de la terrasse (Note : rajouter un tapis tiens). J’aime le truc que fait le bambou.

On passe à l’intérieur : le salon tout en bois d’ici dont je me souviens plus des noms. Voyez en deuxième plan ce qui arrive aux étagères genre IKEA au bout de 2 ans de Guyane, ça gondole !

Même chose d’un autre point de vue pour voir le petit bureau dans le coin.

La cuisine vu depuis le salon, avec un petit bar pour boire des coups comme dans ch’nord.

La cuisine elle-même, full équipée, enfin presque. On s’est même payé un robot de cuisine FORTEX, une merveille vous imaginez bien…..

La terrasse et l’gardin vue de la fenêtre de la cuisine

Je vous présente : la salle d’eau.

… avec sa douche énorme, un bonheur de se laver là-dedans, pas besoin de rideau moche et crasseux qui se colle à vous dés que vous avez le dos tourné.

Le coin pipi-popo, essentiel, évidemment avec un peu de lecture : « Créola », « Maison Créole » et la brochure « Bienvenue à Saint-Laurent du Maroni » de l’office de tourisme.

L’accès à la chambre (en mezzanine) se fait par un escalier en bois (avec des marches bien larges, j’adore ce détail).

Et voilà la chambre (notez la présence du ventilateur prêt à l’emploi, très important pour les premières nuits ici !)

Ici, on voit notre systéme de rangement de linge : pour éviter que ça pourrisse avec l’humidité, pas d’armoire de rangement, tout reste à l’air libre sur cette grande table à deux niveaux dans le courant d’air prés de la fenêtre. C’est très important pour éviter que ses fringues puent le vieux cleps qui a dormi dans ses poils humides.

Autre point de vue pour voir l’aération au dessus de nos têtes cette fois (avec moustiquaire maison), là-aussi toute la chambre est en bois local.

La vue de là-haut pour finir, juste pour vous montrer un peu la hauteur de plafond (l’idée du proprio était que plus c’était haut plus ce serait frais en bas. Il est vrai que lorsqu’on est en haut et que la chaleur est réglée sur « Infernale », en bas elle reste en position « Torride »).

Pour celles et ceux qui se poseraient la question, non ce n’est pas un appart meublé ! Les anciens locataires partaient et revendaient tout ce qu’ils avaient, on a regardé, on a aimé et on a tout acheté en bloc. On va pas se compliquer la vie hein ! Après on a tout remis à notre gout, on a rajouté des trucs ici et là et hop. Reste la partie habillage des murs !

Je vois d’ici mes amis nordistes avec un grand sourire : « Ah enfin un sujet qui nous intéressent ! Où acheter ses bières ! ». Et bien, désolé de vous décevoir mesdemoiselles et messieurs, car même s’il est vrai que je vais parler de carburant, il s’agit de celui qui alimentent ces bons vieux moteurs thermiques et non celui qui coulent habituellement dans vos gosiers et vos veines. Mais je vais toutefois tâcher de garder le parallèle avec votre boisson favorite de façon à ce que la lecture soit aussi agréable pour vous que pour les personnes intéressées par le fond de l’article. Pour les Nordistes donc, relevez les allusions « PMAN » : « Pour Mes Amis du Nord ».

Le sujet est relativement simple à aborder et le billet va donc être court (si je ne digresse pas trop) : deux stations essences à Saint-Laurent, Texaco et Total. PMAN : c’est comme avoir à choisir entre une Bavik et une Saint-Omer : vous ne voulez d’aucun des deux sauf bien sûr si vous êtes à sec, le réservoir vide.

La première Texaco, en arrivant à Saint-Laurent, se situe sur la route principale à gauche. Elle a l’air un peu miteuse, on se demande même parfois si elle est vraiment ouverte. C’est d’ailleurs peut-être pour ça qu’un grand panneau « Station ouverte » est présent en permanence devant. Le service est pourtant impéc : personnel pour remplir votre réservoir et le gars vient même avec son lecteur de CB jusque devant la pompe. Je pourrai presque rester assis tranquillement dans la voiture et attendre que ça se fasse mais comme j’ai pas la clim vaut mieux rester dehors. Bon cela dit, l’approvisionnement de cette station n’est pas toujours bien assuré et souvent, la moitié des pompes sont fermées. PMAN  : C’est comme si vous débarquiez dans un bar à l’heure de l’apéro, alléché par l’enseigne Chimay clignotante et que le tavernier vous annonce qu’il est à court…

La deuxième station se situe en ville, presque dans le centre, sur la route qui mène vers Saint-Jean : impossible à rater, car elle est sur la route qui mène au Super U (PMAN : oui, un endroit où on peut acheter des bières) et vu que c’est le seul supermarché à 100km à la ronde… Service « total » donc : beaucoup de pompes, toujours bien approvisionné, on vient vous servir (par contre, vous payez à l’intérieur, sécurité oblige hein!). Vu l’emplacement stratégique, l’affluence y est souvent importante, même le petit train de l’office de tourisme s’y ravitaille…

Je ne conseillerai pas d’aller plus dans l’une que dans l’autre, tout dépend d’où vous venez et où vous allez… Sachez de plus que sur toute la Guyane, les tarifs des carburants (PMAN : ceux des voitures) sont indexés et identiques dans toutes les stations (en ce moment : 1.73 €/L de Sans-Plomb, tendance baissière, fin juin c’était 1.76€/L).

Quelque soit votre choix, si vous quittez Saint-Laurent, pensez à faire le plein : sur les 258km qui mène à Cayenne, je n’ai vu qu’une seule station service… PMAN : il est aussi essentiel de faire le plein en quittant Saint-Laurent que de quitter Lille pour la plage avec quelques bières dans le coffre !

Quelques vues des rivages du Maroni depuis Saint-Laurent et Albina (images du téléphone !)

L'A330-300 qui fait le vol transatlantique

Pour arriver en Guyane Française, j’ai emprunté Air Caraïbes depuis Paris, solution la moins onéreuse a priori, pour peu qu’on fasse attention aux faux frais liés au vol. Petit tour d’horizon des services.

D’abord, est-ce que ça vaut le coup au niveau de bagages embarquées ? Là c’est une agréable surprise de découvrir qu’Air Caraïbes proposent d’embarquer jusqu’à 58 kg par personne, oui, oui ! Deux bagages de 23kg chacune en soute et 12kg en bagage cabine ! Et vous avez encore la possibilité de prendre un « accessoire » en plus, type PC portable, sac à main, appareil photo… Air France, seul concurrent direct depuis Paris, n’est cependant pas en reste, puisqu’il propose le même poids en soute et qu’ils ne sont pas très vigilant sur vos bagages à main… Attention, pour Air Caraïbes, cela n’est valable que sur les vols transatlantiques et pour Air France, pour certaines destinations seulement, dont Cayenne fait partie.

Bon choix pour l'apéro 😉

Concernant les tarifs, y’a pas photo, Air Caraïbes est nettement, nettement moins cher qu’Air France à vol équivalent. Ressent-on une différence en cabine ? Le repas servi par Air Caraïbes était très bon, avec apéro (sélection parmi différents rhums!), plats antillais, café/thé ; des boissons et en-cas sont dispos pendant le vol. La place pour les pieds et jambes est correct, sans plus ; le confort des sièges est lui limite : en classe économique, sur l’A330-300 que j’ai emprunté, les sièges étaient, je trouve, très raides et peu souples, en somme peu confortable pour une petite sieste, même en inclinant au maximum ; j’éviterais un vol de nuit sur le même avion de la compagnie. Niveau divertissement, un écran par personne, de qualité moyenne avec finalement peu de choix compte tenu de la durée du vol (tout de même 9h et peut-être deux films intéressants!). Le personnel de bord se fait vite oublier, réfugié au fond de la cabine pour discuter ou se reposer ; dans cet appareil, on est déjà au rythme local semble-t-il ! Globalement, je dirai que le service est moins bon qu’Air France, qui sur ces vols est toujours aux petits soins pour ses passagers et propose un confort de sièges bien supérieur. Mais bon, il est normal qu’en payant presque le double, il y ait une nette différence de qualité.

Je parlais des faux frais, l’un d’eux peut être lié à votre heure d’arrivée tardive à l’aéroport de Cayenne. Avec Air Caraïbes, depuis Paris, vous pouvez par exemple souvent arriver en début de soirée à Cayenne (alentour de 18h) et il n’y a plus alors de transport en commun pour vous emmener en ville, vous êtes obligé de prendre le taxi (environ 35€) ou louer une voiture. Si votre destination finale est dans une autre ville que Cayenne, là il vous faudra attendre le lendemain pour partir (=frais d’une nuit sur Cayenne, potentiellement élevé si vous n’avez pas encore de contact). Dans le cas où vous louez une voiture pour partir directement, sachez que la taxe d’abandon (c’est à dire rendre son véhicule dans une autre agence que celle de départ) est assez élevée ici, plus de 100 euros! Pas vraiment de solution bon marché donc lorsque vous arrivez tard. Les horaires de Air France semblent, à ce niveau, mieux étudiés pour favoriser votre arrivée. Il faut donc en tenir compte dans le calcul de votre voyage.

Survol des environs de Cayenne

Dans les à-côté proposés par Air Caraïbes, le service de réservation de sièges est gratuit et disponible pour toutes les classes. En le faisant à l’avance, vous êtes sur d’avoir un beau hublot, sans aile, pour observer… le bleu de l’océan Atlantique encore et encore. Le service de réservation de sièges est couplé avec l’enregistrement en ligne, avec impression de vos cartes d’embarquement. Attention, les rangées de deux sièges à l’arrière sur l’A330-300 sont certes bienvenues pour un couple mais la personne près du hublot aura l’inconvénient d’avoir un boîtier sous le siège devant lui, prenant la moitié de l’espace pour les pieds et empêchant d’étendre ces jambes, fausse bonne idée donc ! Je ne sais pas ce qu’il en est pour les autres sièges, tenez-moi au courant dans les commentaires. Sinon Air Caraïbes propose un programme de fidélité que vous pouvez souscrire gratuitement pour le niveau le plus simple. Dans le cas d’un vol transatlantique, je vous recommande fortement de le faire car ensuite vous pourrez presque faire un vol gratuit dans la région Caraïbes avec les miles cumulés par votre seul aller.