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Voilà une semaine que nous sommes à Saint Laurent et toujours pas de logement… Comme un signe, il pleut nettement plus depuis quelques jours. Certes, nous visitons plus de choses depuis que l’on a décidé de chercher à deux et non plus à trois mais ce que l’on visite ne nous plait pas. Où sont les charmantes petites cases que l’on a nous vendu avant notre départ ? Notre chambre bruyante (pas de fenêtres et donnant directement sur l’une des rues principales) commence vraiment à nous fatiguer physiquement et comme les perspectives de trouver un logement à notre goût ne sont pas bonnes, ça fait baisser le moral. Cette phase je l’attendais un peu, mais comme toute chose désagréable, ce n’est jamais bon à vivre. Il y a pourtant de bons signes : lors de nos visites dans les maisons et appartements, nous rencontrons souvent des personnes prêtes à aider qui passent un ou deux coups de fils à leurs connaissances pour voir si elles ont un tuyau sur une chambre, un appart. On discute souvent quelque temps pour échanger sur la ville, ses travers et ses attraits. On se sent souvent mieux après ce genre de visite, on a cette impression d’être moins seul et d’avoir été « compris » par quelqu’un vivant quelque chose de similaire. Est-ce la raison pour laquelle tous les « métros » se réunissent dans les mêmes quartiers ? Va-t-on céder nous aussi ? Notre volonté à éviter ces secteurs faiblit à mesure que les visites négatives se succèdent. Heureusement, nous avons encore du temps, il y a encore des visites à faire et un coup d’oeil aux photos de la forêt redonne du peps pour les recherches !

Bien avant d’arriver, on nous avait parlé du climat d’insécurité à SLM : vols récurrents dans les maisons, bris de glace, rues peu sûres le soir, etc… Force est de constater après quelques jours à Saint-Laurent qu’il y a bien une « ambiance » d’insécurité. Les gens, métros ou locaux, ne cessent de vous rappeler à l’ordre en vous appelant à être vigilant, de ne pas sortir avec son sac. Pour beaucoup, le choix principal d’un logement est fonction de la sécurité qu’il procure et lors des visites dans les agences immobilières, le même discours recommencent : « maison entièrement sécurisée », « quartier tranquille et sécurisé », « appartement dans résidence surveillé ». On veut nous donner la sécurité, à tel point qu’on finit par avoir réellement peur : je ferme à présent toutes les portes intermédiaires à clef même en journée, je ne sors avec aucun « ornements » métropolitain : pas d’appareil photo dans la rue et pas de PC perso au cyber (suite aux avertissement d’un agent immobilier). C’est assez rageant de se forcer à être vigilant alors que rien ne vous est arrivé. Mais on ne peut pas souhaiter être volé pour justifier de toutes ses précautions quand même ? Alors comment vivre avec ça ? C’est tout de même un sentiment drôlement oppressant et me libérer de se sentiment en m’enfermant dans une prison dorée, d’une je sais que ça ne marchera pas et deux, ça ne m’intéresse vraiment pas. Je pense toutefois que ce sentiment est spécifique au centre de la ville et j’espère qu’il n’est que passager : le centre de la ville concentre tout ce que la ville a de bon, commerces, restos pas chers, marché mais aussi tout ce qu’elle a de plus ragoutant : ruelles peu engageantes, squatteurs de rues, gars bourrés à toute heure. L’envie d’habiter un quartier tranquille même à l’écart de la ville est maintenant omniprésente et nos recherches s’élargissent de plus en plus pour ne pas être obligé de penser à toutes ses contraintes sécuritaires. Même si pour l’instant, rien n’est arrivé à qui que soit de notre petit réseau de contacts…

Voici quelques photos prises au telephone dans Saint Laurent du Maroni. Elles ont ete prises un dimanche, donc y’a peu de vie dans les rues, ca vous donne cela dit un bon apercu de la ville.

Commençons par les classiques : visitez les sites blada.com et 97320.com. Ils regorgent de petites annonces pour tout type de logement : colocation, maisonette, appart,… Il y a de tout. La meilleure période de recherche s’étend de juin à aout. Il y a à cette époque beaucoup de mouvements avec les arrivées et départ des fonctionnaires et professeurs. Par effet de bord, c’est aussi la meilleure période pour s’acheter du matériel d’occasion (depuis la vaisselle jusque la voiture) puisque les partants se débarassent de tout.

Vous pourrez aussi trouver des petites annonces de logement au Super U mais cela concerne plutôt les véhicule; les annonces de logements sont plus rares. Il y a également trois agences immobilières à SLM, si vous n’êtes pas regardant des frais d’agence, celles-ci pourront vous dégotter des logements impossible à trouver autrement. Parfois, l’office de tourisme reçoit quelques annonces de la part des agences, ça vaut le coup d’y passer lors de vos recherches, ne serait-ce que pour récupérer le plan de la ville.

Important : visitez un maximum de logements vous permettra de vous familiariser avec les quartiers de SLM et de choisir celui que vous préférez, ne négligez donc pas les visites même si certains critères de la location proposée vous semblent rédibitoires. Soyez également vigilant sur les critères de sécurité, nombres de maisons se font « visiter » à SLM si elles sont mal fermées…

Dans l’attente de votre logement définitif, voila quelques choix d’hébergements : l’Hotel La Tentiaire, L’Hotel Star, Le Relais des trois lacs.

L’offre ne manque pas à SLM même si de prime abord, il semble qu’elle soit un peu redondante. En effet, la première chose qui saute aux yeux pour le bipède affamé que je suis est la présence importante de restaurant-snack asiatique et plus particulièrement chinois : chow min (nouilles au wok avec accompagnement de légumes ou viande), chop suey et riz cantonnais sont ici des plats « typiques ». Cela est d’autant plus vrai que la plupart de ces snacks font de la vente à emporter, incitant ainsi les ouvriers et travailleurs à s’y approvisionner. Les prix sont de plus raisonnables : comptez 3€ un riz catonnais et 6€ un chow min bien servi. J’ajoute que l’aimabilité des vendeurs chinois de ces restaurants est généralement toute relative : patron ne pipant pas un mot sauf pour indiquer le montant de l’addition…

Mais il y a d’autres restaurants : on repère aisément de loin les « restos à métros », avec leur terrasse joliment décorés et leur cadre bucolique : menu du jour 13€, Wifi gratuit. Difficile pour moi d’aller vers ces restos pour le moment vu ma volonté de fuir mes congénères. Force est de constater cependant qu’une fois que nous aurons fait connaissance avec des « métros » l’idée d’aller dans l’un de ces restaurants se pointera un jour ou l’autre en se disant « Allez, on se fait plaisir »…, un passant voyant la tablée pourrait très bien avoir les mêmes pensées que ce que j’ai décrit quelques lignes plus haut… Ah misère de métro-attitude !

Au marché, il y a l’équivalent d’une baraque à frites avec donc, ses frites, son steack-frites et son menu marocain (!) : poulet-merguez. Sous les halles de la place du marché, le mercredi et samedi, plusieurs gargottes vendent des soupes asiatiques typiques : bon et pas cher !

Vous pourrez trouver aussi des pizzas à emporter en ville. Par contre (et je trouve ça positif) pas de fast-food ici ! Je n’ai d’ailleurs pas vu d’endroits où l’on vend des hamburgers.

Quant aux restos typiques guyanais et créole, nous n’avons pas encore mis la main dessus. Affaire à suive, certainement dans un post « Manger local à Saint-Laurent du Maroni ! »

Une intéressante discussion avec le proprio de notre location saisonnière à SLM nous a conduit à discuter de la perception des guyanais par rapport aux métropolitains s’installant en Guyane. Le moins qu’on puisse dire, c’est que le bilan n’est pas très bon, surtout pour les fonctionnaires. En gros, voici le système tel que Robert (c’est une pseudo) notre hôte pour la semaine, nous l’a décrit : les fonctionnaires « métros » débarquent en Guyane, un poste important en main, surclassant directement les guyanais. Ils reçoivent une prime « vie chère » équivalent à un +28% de salaire, un prime « éloignement » de 16 fois leur salaire (oui, oui) versée en 3 fois (chiffres non vérifiés !!). Et les impots ? Il y a une exonération spéciale pour ces métros éloignés… Pour couronner le tout, les métros bénéficient d’avantages fiscaux (d’autres exonérations) sur tout un tas de choses dont les achats immobiliers. Des métros effectuent ainsi une culbute plus qu’intéressante en investissant en Guyane.

On peut se poser la question, la présence de ces métro-fonctionnaires améliorent-elles les administrations ? L’enseignement dispensé par ces professeurs est-il meilleur ? D’après Robert, non et c’est même pire : ces métros sont clairement là par pur enrichissement personnel, méprisant le reste au bénéfice prioritaire de leur propre confort. Nous nous attendions à ce genre de discours pour avoir lu des choses sur la séparation métros-locaux dans les DOM. Le fait cela dit d’en avoir la confirmation de vive voix nous a mis mal à l’aise. N’avons-nous pas nous aussi projetté de rester un peu en Guyane le temps d’en « profiter » ? A cet instant, on se sent coupable d’avoir céder à cette tentation et de « ressembler » à nos congénères capitalistes de l’hexagone; on se demande si cette image ne va pas nous coller à la peau. Nous sommes cependant confiants sur notre façon d’être, de dépenser notre argent et sur le respect de la culture locale. Mais, nous avons cette bizarre sensation d’avoir à faire nos preuves en tant que… minorité non appréciée. Tout un programme !

Arrivés de nuit à Saint-Laurent du Maroni n’était peut-être pas l’idéal pour se donner une première idée de la ville… Car de prime abord, c’est un peu la far-west ! A 22h, tous les commerces sont fermés, les ruelles faiblement éclairées semblent désertes à l’exception de rares silhouettes qui déambulent mollement dans la semi-obscurité… Quel décor ! Et surtout merde qu’est ce qu’on fout là. Trouver l’hotel est assez facile, le sommeil arrive lui aussi bien vite après un transit qui aura duré plus de 20h… Le lendemain matin, notre première ballade confirme les premières impressions : c’est bien le far-west ! Cette fois-ci les commerces sont ouverts mais ça ne change pas l’impression générale : les rues se succèdent à angle droit, des maisons de bois aux peintures craquelés les bordent. Par contre, il y a nettement plus de vie maintenant : les commerces sont ouverts, on sait d’ores et déjà que l’on ne manquera pas de produits chinois (plastique en tout genre et petits plats). C’est aussi jour de braderie dans l’une des rues principales et les locaux déambulent à l’affut des promotions. On trouve de tout : vétêments, cocottes, tupperwares,… un événement local, d’ailleurs on verra même une camionnette de Guyane Première avec sa grosse antenne satellite. On commence aussi à trouver des repères : voilà une banque (pas plus de deux clients à la fois à l’intérieur, certainement pour éviter les hordes de bandits), et ici c’est la CAF avec son panneau bringuebaland; il y a un Proxi ici aussi. Marrant de retrouver la chaine de magasins où il y a deux jours à peine, on pouvait acheter nos Trois Monts. Est-ce qu’un jour ce Proxi deviendra notre commerce de prédilection pour trouver du Rhum ? Des locaux en tout cas, semblent avoir un endroit de prédilection pour boire des bières, à en juger par la quantité de cannettes au sol : il ne s’agit pas d’un bar, mais du parvis devant une supérette le long du terrain de football. On nous avait prévenu ici, c’est dans la rue que les gens se réunissent pour piccoler. La ballade au hasard nous mène vers le Maroni, la rivière qui donne une partie de son nom à la ville : immense, c’est le premier mot qui vient; on voit bien des terres ici et là au loin mais laquelles est une île, laquelle est le continent ? Impossible à dire pour le moment, l’idée de faire cette découverte plus tard et voir qu’il y a des choses à apprendre me monte à la tête et me rends joyeux. De plus que les abords du fleuve on nettement plus de charme que les rues du centre : des maisonnettes avec plein de végétation, de l’espace, on respire plus ici. Avec le temps, c’est sur, on trouvera le quartier où l’on voudra une maison !

NB : On est encore en pleine phase recherche d’appart, pas de photos pour le moment !

Alors déjà, non, la Guyane, ce n’est pas un autre pays ! Ce n’est pas non plus une île ! Et quant à savoir si c’est paradisiaque, ça on vous le dira lorsqu’on y sera.


Agrandir le plan

Donc la Guyane, c’est frontalier avec le Brésil (saviez-vous que le pays avec lequel la France a le plus de frontière est le Brésil ?!) et le Surinam. C’est le département français le plus grand et aussi le plus boisé. Pour se donner une idée en taille, la Guyane c’est quasiment 1/5 de la France.

Alors pourquoi on a choisi de partir en Guyane ? C’est d’abord la volonté de se poser quelque part et d’arrêter de squatter les canapés des amis ;). L’idée était de rester en France le temps de renflouer les comptes et pour Adeline comme pour moi, on s’est dit que ce serait plus pratique et plus rapide dans un pays francophone ou dans un DOM. Nous avons d’abord pensé naturellement à la Réunion : ses belles ballades sur les volcans, ses plages de sable noir, sa végétation luxuriante,… Néanmoins la Réunion est un DOM très développé, ressemblant beaucoup à la métropole et cela ne nous attirait pas trop. Nous avions déjà écarté de vivre en Nouvelle-Calédonie du fait du manque de travail pour Adeline sur place. Au final, la Guyane est apparu comme le département le plus proche de ce que nous recherchions : un côté roots encore présent, de quoi bosser à gogo pour Adeline, des sujets photographiques et de la tranquilité pour Mike, et puis en bonus, un climat agréable avec de quoi explorer dans les alentours, c’est pas de refus !

Il nous restait à choisir la ville où se poser et grâce aux amis s’y étant rendus, le choix s’est porté sur Saint-Laurent du Maroni, en haut de la Guyane, à la frontière avec le Surinam. Une jolie ville pleine de vie à ce qu’on dit ! Même si sa situation proche de la frontière apporte aussi une certaine insécurité à laquelle on va devoir s’habituer… On vous racontera comment ça se passe ;).

En savoir plus >> http://fr.wikipedia.org/wiki/Guyane

Après Ventiane, et après moultes réflexions, notre choix est fait : nous irons a Phonsavanh, dans la plaine des jarres!!!! Pourquoi? Parce que apparemment, cette ville est sans intérêt, il n’y a rien a y faire mais il y a une plaine et des jarres (ainsi nommée, « plaine des jarres », ndlr). Whaouh!!!!!ca va le faire, la bas!!!! Hate d’y être!!!

VIP Bus !

Impatients, on prend un bus de nuit VIP (bah oui, on va quand même vers un endroit incroyable),  ce que l’on aurait jamais du faire : 10h dans un vieux tacot avec le gros autocollant VIP sur le pare brise fendu…Non, non, ils ne se sont pas foutus de nous….pourquoi penser ca? Bon, on vous passe les détails du trajet : ca bougeait dans tous les sens, tout le monde vomissait et bien sur on n’a pas dormi 😉 La première impression sur la ville : qu’est-ce qu’on est venu faire ici?????? Bon, après tout, on est la, on va quand même rester!!! Et on a bien fait : nous avons enfourche une fois de plus une moto et tels Brendon et Brenda, nous avons parcouru durant deux jours la campagne alentours.

Rizieres bien seches a cette epoque

On n’aurait pas cru, mais c’était vraiment superbe : routes sinueuses, paysages montagneux, villages Hmong et Thais, des vaches, des cochons, des poules et des poussins, du stiky rice, des grottes et, moins cool, les traces d’une guerre passée…

Jarres dans la plaine des.. jarres

Vous vous demandez certainement, impatients : cette Plaine des Jarres, c’est quoi??? Bah….c’est une plaine ou il y a des jarres…vraiment!!! C’est LA destination touristique du coin (avec les vestiges de la guerre!!). En effet, il y a tout un mystère qui entoure ces jarres qui sont éparpillées sur un large périmètre et sur trois sites : les scientifiques  pensent que c’étaient des urnes funéraires dans lesquelles on mettait le défunt avec ses richesses (plus la jarre est grosse, plus la personne est riche). Tout le mystère réside dans le fait que ces jarres sont en gré, pierre que l’on ne trouve pas dans la région…. Pour résumer, c’est l’Ile de Pâques locale….!! Ajoutons pour la petite histoire que les laotiens pensent eux, que ces jarres ont été moulées a partir d’un mélange de pierre écrasée, de canne a sucre et de peau de buffle…

Minivan charge a bloc mais chauffeur prudent (suffisamment rare pour etre signale !)

Ombrelles

Après, une fois de plus, un voyage long et périlleux mais sur une route magnifique, nous voici arrives a Luang Prabang. Ville étouffante de touristes, de bars lounges trop la classe, de boutiques souvenirs et d’étals de nuits avec des milliers d’objets que tu trouves a la foire foufouille les jours de grands arrivages…Un bon point : des fruits shake delicieux !!! On en a bu des littres!!!

Vieille Citroen !

C’est exagéré  : c’est une ville quand même charmante aux airs de petits villages de la cote d’Azur. De jolis temples (avec droit d’entrée obligatoire), de jolis moines, de jolis couchers de soleil, de jolies vieilles automobiles, une ambiance détendue…C’est l’endroit idéal pour un week-end  romantique! Sympas petits villages en traversant la Nam Ou, bien calmes…

Une bonne surprise : on a retrouve un matin, par hasard, Laurent du Ratanakiri en compagnie de sa folle équipe ! Rendez vous le soir sur le marche de nuit pour trinquer autour de la Lao Beer et se raconter nos récits de voyage. Une bonne soirée!!!!!

Charles et Guilhem

Marie, Adeline et Guilhem dans le pick-up

Nous avons passe 3 jours a Don Det, sur le Mekong, en compagnie de Marie, Charles et Guilhem qui vont bien, on rassure tout le monde (c’est pour faire comme si le blog était a jour). Au programme : découverte de la nouvelle monnaie, de la nouvelle bière, récits de voyage, balade a vélos sur l’ile voisine et incident technique (le mec qui devait nous ramener a Don Det s’est barres sans nous; heureusement, une laotienne fort « aimable » nous propose son aide moyennant un bon paquet de kips en échange….). Nos comparses s’en iront ensuite vers de folles aventures au Cambodge alors que de notre cote, nous prenons la route vers Pakse et le plateau des Bolovens…

Notre arrivée a Pakse fut difficile : grosse ville sans âme, galère pour trouver un logement bon marche et impression que tout le monde fait la gueule….on avait vraiment le blues du Cambodge!! On tombera alors sur le patron sympa de notre Guest qui nous donnera plusieurs anecdotes sur le comportement odieux de certains touristes a l’égard des locaux ce qui pouvait expliquer cette atmosphère désagréable….

Chute de Katamok

Pour quitter cette ambiance yadesblancspartout, nous avons loue une moto pour jouer les motards fous sur le plateau des Bolovens avec cascades en veux tu en voila, plantations de café et de thé, villages typiques et rencontres avec les Laotiens.

Enorme Noodle soup de la mama

Un petit clin d’œil a Mama Pap’s, notre « aubergiste » de Tad Lo qui nous a bien fait rire et nous a concocte des plats gargantuesques pour (presque) pas un rond. Découverte du Stiky Rice (riz collant qui se mange avec les mains, en boulettes, comme le couscous) et qui deviendra notre pain quotidien durant un mois…Au milieu de ce joli cadre, il y avait, entre autres, une piste interminable et au bout, l’accident au milieu de camions qui nous envoyaient de kg de poussière a la figure et personne pour nous venir en aide! C’était sans compter sur Miky Gyver qui nous répara la moto en un tour de main avec une pince a épiler et les petits ciseaux de la trousse de secours. Si ca, c’est pas la classe!!!! Nous fumes alors contents d’arriver au village de Ban Nang Luang pour passer la nuit chez une famille bien sympathique avec dégustation de leur propre café et karaoke show chez les voisins d’en face!!!!!

King of Bus

Couchette et fried rice

Pour rejoindre Vientiane, on a pris un des fameux sleeping-bus de la compagnie « King of Bus » (pas une blague). Neons verts fluos, dessins aux couleurs criardes sur tout le bus : on était comme des gosses devant un sapin de noël ! Confortables banquettes et repas fournis, ca faisait bien longtemps qu’on n’avait pas été aussi bien lotis !! Arrives a 6h du mat’ a la capitale, grosse galère pour trouver des chambres libres et bon marche; on a fini par trouver un bunker agréable qui au moins fournissait le petit-dej.

Nous resterons plusieurs jours dans cette ville si agréable : ni buildings ni centres commerciaux démesurés,  Ventiane n’a pas les allures d’une capitale ; c’est une ville charmante avec ses ruelles et ses restaurants qui rappellent de petits quartiers parisiens, ses nombreux  temples et ses petits commerces,  ses nombreux marches, ses fleurs et ses arbres a chaque coin de rue. Nous y avons retrouve Florence, dans une boutique de cartes postales (achetées, jamais envoyées…!!), ravie elle aussi par la ville et partant pour Luang Prabang, une autre ville laotienne de charme nous a-t-on dit…